Étant une amie sympa, j’ai décidé de mener Pauline faire du shopping afin de se détendre et d’extérioriser sur la crise de la quarantaine de Zach.
Mon banquier vous dira certainement le contraire, mais du Mariah Carey à fond direction les boutiques, ça fait un bien fou.
Bon Pauline éjecta Mariah pour une musique lourde de sens : I don’t need a man by Les Pussycat dolls.
Le shopping est un réel médicament
Qu’est ce que ça fait du bien d’oublier son solde bancaire le temps d’une douce après-midi. Au vu de ma prochaine prise de poids évidente, je vous avoue que je n’ai pas trop regardé les vêtements. En revanche, une femme a toujours besoin de sacs et de chaussures.
Et comme le disait l’iconique Carrie Bradshaw “Il faut toujours ajouter sa touche de glamour dans n’importe quelle circonstance”. C’est ainsi que je vis Pauline retrouver le sourire et se ruer sur les bons plans et nouvelles collections.
Selon une étude, l’achat facile a été analysé comme un catalyseur, un moyen d’évacuer son stress et sa peur.
Il n’a pas fallu nous le dire deux fois.
La crise de la quarantaine est-elle contagieuse ?
Un sac par ici, des fringues par là, la CB qui devenait rouge… Un parfait moment de détente. Jusqu’au moment où je vis Pauline, sosie de Bree Van de Kamp, jeter son dévolu sur des dessous plutôt osés. Afin de vous donner une idée de l’ampleur des dégâts, je vous partage le dialogue.
Imaginez une femme choquée (moi) et une autre plutôt désinsvolte (Pauline).
-” Rassure moi ! Tu ne vas pas acheter ça ?
– Ben si, pour mettre avec mon jean boyfriend !!!!!
– Ton jean boyfriend ! Mais tu vas mettre quoi comme haut par dessus ?
– Ben c’est ça le haut par dessus !
– Non ça Popo, c’est un soutien gorge. Ce n’est pas un haut.
– Dis moi, ton abonnement aux magazines féminins et tes heures sur insta te servent à quoi???
– 🤨🤨🤨🤨”
Je vous la fait courte, Popo a décidé de faire chier son nouveau coloc. Nouveau colos alias son “plus ou moins futur ex mari” Zach !!! Madame parfaite a décidé de se dévergonder. De croquer la vie à pleine dents. Elle a conservé de jolies courbes, pourquoi les cacher !
Vous voyez, je trouvais Zach plouc avec sa gourmette, mais alors Pauline au brushing parfait, 36 ans, mère de 4 enfants, avec un crop top en dentelles associé à son boyfriend… Je plussoie !
On avait un ado prépubère, nous voilà avec deux.
Le mal qui ronge tout le monde
Après être devenues interdites bancaires (merci le shopping), nous avons décidé de rentrer. Je m’assis sur le canapé en regardant dans le vide. Qui avait raison ?
Le deux en pleine crise de la quarantaine ou moi, à faire la morale !
Aujourd’hui, notre espérance de vie est rallongée, nous restons jeunes longtemps. Pourquoi se frustrer en ne portant pas les habits qui nous vont ?
Est-ce que 40 ans ne serait pas le démarrage d’une autre vie ? Entre celles qui ont eu des enfants tôt, et les autres tard.
Mais bon, en voyant Soraya rentrer de la plage avec son crop top, je me dis que je suis encore jeune et tendance, mais pas au point de sortir comme ça non plus !!
La morale de l’histoire
Et oui mesdames (et messieurs), le shopping a été reconnu par la science comme un anti-dépresseur efficace.
Tu as bien fait ma zouzou de mener Pauline faire une après-midi shopping.
Le shopping, quand il est fait volontairement et sans contrainte, aurait les facultés d’évacuer les tensions, les peines et de vider l’esprit. Certains appelle ce phénomène la « Shopping Thérapie » L’étude va même plus loin en indiquant que les « shoppers » appréhendent moins la mort que les personnes qui s’adonnent à cette activité dite « futile ».