Nous sommes en mai, et comme le dit l’adage en mai fais ce qu’il te plait ! Alors j’ai décidé de m’attaquer à mon body summer. Enfin non, j’ai décidé de m’attaquer à ma carte bleue et aux centres commerciaux. Mais est-ce que j’ai réellement envie de souffrir pour être belle ? Et d’être à découvert.
L’âge de raison
J’aime prendre soin de moi, me sentir belle. Nous n’allons pas mentir, pas ici, pas dans mon cher journal qui connaît le moindre de mes secrets. Je rêve d’avoir le corps de JLO, mais je ne suis pas elle.
Non, j’aime trop les pâtes à tartiner dont je tairais le nom. Faire du sport, qui est très bon pour la santé, est devenu la pire corvée qui soit.
Cependant, chaque année quand arrive le mois de mai, une chose m’obsède ! Mon body summer. Cette chose que l’on voit dans tous les magazines, sur instagram. Ces filles bronzées, dans de superbes maillots de bain immettables. Et moi, chichi sur la tête, devant netflix en train de souffrir en silence.
JE VEUX UN CORPS DE RÊVE !
Mais cette année, je me sens terre à terre. Je ne sais pas si j’ai enfin compris que mi mai n’était pas la meilleure période pour se faire un corps de rêve ou si les burgers après 10 squats annulaient l’effet escompté. Mais je sens que cette année, je vais dire non au principe du corps de rêve, que de toute manière je n’ai plus depuis mes 18 ans.
Malgré tout ce raisonnement logique, j’ai quand même décidé d’aller arpenter les boutiques de mon centre commercial préféré afin d’y dénicher des petits bikinis sympas. Et oui les girls, après des jumelles, vous vous doutez bien que la carrosserie n’est plus du tout d’origine.
J’ai décidé de prendre Charly avec moi, cet homme a du goût et niveau “je remets tes pieds au sol” on ne fait pas mieux.
C’est ainsi que je lui racontai ma soif d’arrêter de me prendre la tête avec le Body summer”. Et là, Charly me sort la meilleure phrase de l’année “tu sais zou, j’ai lu dans Elle que ça y est, le body summer c’est out”.
AHAHAHA mais alors si Elle est avec moi, mais J’ACHÈTE !!
Bon, il m’a aussi dit que les femmes étaient tellement plus belles et sexy quand elles s’assumaient. Venant d’un homme qui n’est pas du tout attiré par les femmes, je ne sais pas trop comment réceptionner l’info. Mais vous me connaissez, tout ce qui va dans mon sens me convient.
Le body summer, d’où vient ce diplôme bien plus stressant que le baccalauréat ?
Le concept du body summer
Un petit cours d’histoire s’impose. Il faut attendre le XIX ème siècle pour voir la natation reconnue comme discipline et quelques décennies plus tard pour voir les êtres humains se prélasser au soleil. Et c’est une fois que tout le monde se mit dans sa tenue la plus légère, que les règles du corps parfait sont apparues.
C’est à la même période que la presse féminine eut le vent en poupe et désigna à quoi devait ressembler le corps idéal pour aller se baigner.
Si je résume bien, nous ne sommes jamais mieux trahi que par les siens.
C’est en 1930 que la presse féminine s’empare du sujet et indique comment nous devons faire pour arriver à ce body summer. C’est en 1957 que le célèbre magazine Marie-Claire appela cette tendance estivale “Le complexe saisonnier”. Enfin quelqu’un de raisonné.
Fin du body summer, laissons place au body positive
Depuis quelques années, la tendance est au body positive. L’acceptation de soi, l’arrêt du fantasme de la taille 34 pour adorer son 40 voire plus. Et je trouve ça bien. Déjà parce que je ne suis plus rentrée dans un 36 depuis le collège et parce que cette appréhension de la plage chaque année me donne la nausée.
Puis, en essayant mes supers bikinis, je suis tombée sur Soraya et sa bande de copines. D’habitude elle m’aurait ignoré mais n’oublions pas que d’être avec sa belle-maman adorée aide beaucoup lors de virées shopping.
Mais ce qui est bien dans l’échange avec les nouvelles générations, c’est d’écouter les nouvelles tendances et visions. Et c’est avec grand plaisir que Charly et moi avons eu les retours de nos prodiges d’instagram.
Grâce aux Kim k et autres Jennifer Lopez, les femmes avec des formes ont su s’imposer. Même si certaines ont véhiculé un mauvais message sur l’abus de chirurgie. Mais Beyoncé ou JLO, ont ouvert la voie des fesses, des hanches. Alors certes, elles n’ont pas ouvert la voie des bourrelets mais des mannequins comme Ashley Graham oui !
Bon Soraya, m’a quand même remis les pieds sur terre en me disant qu’il fallait aussi avoir une routine skin care parfaite surtout avec 3 gamins au compteur, mais que j’étais encore dans le coup mine de rien. Vive les ados, j’avais envie de la couper en rondelle.
Mais alors question ? Comment avoir le body positive attitude ?
Une fois de plus, soyons franches les unes avec les autres… On veut quand même se sentir belle et attirante, peu importe le vécu de notre corps. Alors comment stopper le dictat du body summer et passer en mode positive.
Mode body positive activé
Après cette après-midi shopping avec Charly et la bande d’ados, je me suis calée avec Jeff. Je précise qu’avant nous avons donné les bains aux 3 petits, surveiller les devoirs de Soraya et diner tous ensemble, presque sans drame.
Je lui ai demandé comment il faisait pour avoir cette assurance. Lui, il maîtrise le body positive ! Le mec il a une brioche depuis des années, il fait semblant d’aller à la salle (car je ne vois aucun résultat hein). Pourtant, il est en totale confiance sur la plage.
Alors, oui, il n’a pas mis 3 enfants au monde et il n’aime pas le nutella. Il part avec une grande avance.
Mais Jeff le magnifique est entré en action. Il a commencé son discours avec une chose bien vrai. On parle de physique, mais avant d’aimer son corps, faut s’aimer soi-même.
Faut se sentir épanoui et heureux et le reste suivra. Avoir confiance en soi, c’est une attitude, un état d’esprit.
Alors, il m’a concrètement fait penser à Bruno Vandelli dans pop star ou à JCVD mais dans le fond, IL A RAISON.
Selon lui, il faut apprendre à s’aimer et se respecter, il faut se fixer des objectifs réalisables et apprécier les atteindre. Si j’ai envie de rentrer dans un 36 cet été, je dois me donner les clés de cette réussite et savoir pourquoi je le fais ? Pour le regard des autres ou juste me sentir belle et légère ?
Ne pas se comparer à une autre personne car cela ne sert à rien. Il va même plus loin en me disant qu’il faut devenir son meilleur ami.
C’est la clé selon lui du body positive. Cet homme si extraordinaire qu’est mon compagnon m’explique qu’il adapte ce principe de vie à tout.
Mais où a-t-il appris tout ça ??? Ben de moi !!! Ben oui à l’époque où je bouquiner des livres tels que La magie en action ou encore Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une. C’est vrai, j’ai oublié toutes ces choses positives que nous apprenons dans les livres.
En plus, je ne vous l’avais pas dit, mais chez mySofie on fait de la pensée positive le matin.
Envie d’en savoir plus ? Restez connectés, Jeff m’a inspirée plein de belles choses à vous conter.
