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En cloque, mode d’emploi (Si on parlait rhésus) !

Dans les films, quand les femmes sont enceintes, elles sont belles, radieuses, sans petite complication. Mais surtout, elle ne se demande pas de quel rhésus elles sont !!!!! 

Mais ça, ce n’est qu’à la télé ! Comme si la grossesse n’était pas suffisamment stressante et remplie de petits examens. Examens qui peuvent parfois vous laisser perplexe. 

En effet, lors de ma première grossesse, j’ai appris que j’appartenais au groupe sanguin B-. Jusqu’à là, vous allez me dire “Génial et alors ?”. Ben, lorsqu’une femme de rhésus négatif, décide de faire un joli bébé avec un jeune homme de groupe sanguin positif, c’est la panique ! 

Car, si mon enfant n’est pas également négatif comme sa momon, cela peut engendrer de graves complications.

Rhésus et grossesse, quesaco ? 

L’incompatibilité du rhésus survient lorsque le groupe sanguin d’une femme enceinte de rhésus négatif (moi). Et que le fœtus est quant à lui de rhésus positif. Vous me suivez toujours ? 

Pour comprendre tout ça, votre gynéco va vous prescrire une prise de sang. Celle-ci va déterminer votre groupe sanguin. Une fois votre échographie du premier trimestre réalisée, une seconde prise de sang va vous être prescrite afin de déterminer le groupe sanguin de votre fœtus. 

C’était déjà angoissant de le faire pour son premier enfant, mais alors quand vous en attendez deux !!! 

Parce qu’en soi, si votre bébé doux est de rhésus positif, il vous “suffit” de vous faire administrer une dose de rhophylac lors de votre 6ème mois de grossesse ainsi qu’après votre accouchement. 

Mais lorsque vous êtes dans le cadre d’une grossesse gémellaire, l’affaire se corse. Certes, la prise de sang pour déterminer les groupes sanguins est identique, mais il faut arriver avec 100% de certitude à déterminer les deux groupes sanguins. 

Et ça, ça ne doit pas être une mince affaire. L’examen peut donc se faire en plusieurs fois. 

Pour la partie technique, je laisse la main à mon cher journal qui saura mieux vous expliquer que moi. Mais dans tous les cas, pas de panique, les médecins ont l’habitude de traiter ce genre de cas 😉 

journal de zoé

La morale de l’histoire

Avant de vous expliquer plus en détails cette histoire de rhésus, je tiens à dédramatiser sur le sujet. Cette “incompatibilité” peut-être difficile à comprendre et semble barbare, mais c’est une chose courante et très bien prise en charge.

Ce que je conseille en première intense, c’est de prévenir tout professionnel de santé que vous croiserez. Vous connaissez le dicton “vaut mieux prévenir que guérir”.

Zoom sur cette incompatibilité sanguine 🔍

La circulation sanguine de votre enfant n’est pas en contact direct avec la vôtre, mais en cas de contact entre ses globules rouges. Cela peut se produire pendant la grossesse ou lors de l’accouchement. Si et si votre enfant est de Rhésus D positif, ses globules rouges peuvent provoquer chez vous une réaction immunitaire : c’est l’allo-immunisaton anti-D.

Une injection d’immunoglobulines anti- Rhésus D (Rhophylac°) est recommandée pour toute femme Rhésus D négatif dans toute situation à risque d’entraîner une allo-immunisation : saignements pendant la grossesse, de fausse-couche, interruption volontaire de grossesse ou de certains gestes ou complications pendant la grossesse.

Par ailleurs, il est recommandé de faire systématiquement une injection d’immunoglobulines anti- Rhésus D (Rhophylac°) à 6 mois de grossesse.

Le génotypage Rhésus D fœtal non invasif permet de limiter la prophylaxie rhésus aux seules femmes enceintes d’enfant rhésus D positif.

Zoé

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